Beauté délinquante

La première fonction d’une œuvre d’art est de produire de la beauté. Mais qu’est-ce que la beauté? Une promesse de bonheur, ce qui plait universellement, une singularité, une personne ou une valeur autre qu’esthétique? Pour moi, la beauté est une expérience sensorielle qui procure une sensation de plaisir.

Le défi de peindre le corps humain et de renouveler le genre est encore de confronter les tabous. J’ai toujours espoir de rendre hommage à la beauté du corps humain par lequel toute communion se réalise.

Ma représentation de l’être humain et mon rapport à la beauté a changé à plusieurs reprises au cours de la production de cette série. Le corps et ses parties sont vus comme une matière participant à l’œuvre. Chacune de mes créations est issue d’un désir de liberté, d’un langage de corps désarticulé, de propos, de situations étranges, de revendication et des limites de nos croyances morales.

Parfois irrévérencieux, de l’ordre de l’intime et des sentiments, les sujets redéfinissent le rapport au corps social. Mes œuvres tendent à trouver de la beauté dans les différentes formes d’activités humaines et de la représentation singulière de leurs corps.

Je vous présente aujourd’hui une réflexion autour de ce ressenti poétique.